
Brooks Hyperion, on décortique cette série de 3. Troisième partie.
Par la rédaction. Photos & vidéo © Brooks, Lacerations
À retenir dans ce modèle Hyperion Elite 2
206g en taille 10 US (modèle unisexe)
Tige reste la même que sur la version 1
Drop 8 mm
Semelle en DNA Flash avec plaque de carbone à l’intérieur et sur toute la longueur.
Orientation : compétition (durée de vie entre 300 et 600 km).
Remarque: sans comparaison avec la première version dont on vous parlait là (https://leblog.enduranceshop.com/brooks-hyperion-on-decortique-cette-serie-de-3-deuxieme-partie/)
Prix : 250€.
La tige
Elle n’a pas du tout changé depuis l’Hyperion Elite 1. Est-ce une bonne chose ? Disons que ce n’est pas une mauvaise chose. L’ensemble est doux, léger et respirant. Le collier de cheville et la languette ne sont pas bien épais mais il y a ce petit renfort interne qui nous avait occasionné des frottements lors de notre première sortie. Un brin de mercurochrome et un ou deux pansements plus tard : notre tendon d’Achille était comme neuf. De toute façon, nous ne pouvions pas objectivement incriminer la chaussure. C’est peut-être à essayer (si vous le pouvez bien sûr) mais allez-y sans crainte : l’ensemble est souple et agréable.
La semelle intermédiaire
Là où le DNA Zero ne fonctionnait pas sur la première version de ce modèle, le DNA Flash fait merveille. Le design de la semelle – arrière en biseau prononcé et géométrie en « rocker » qui vous propulse vers l’avant à la manière du Meta-Rocker de chez Hoka One One ou encore du SpeedRoll de Saucony – sans oublier bien sûr la plaque de carbone sur toute la longueur est particulièrement agressif. C’est une excellente chose. La chaussure est certes un poil plus lourde que le premier modèle (27 grammes exactement) mais cela ne fait rien. Du tout. Grâce à cette nouvelle semelle, ce nouveau modèle vous offre enfin toutes les sensations voulues à l’origine par les designers de Brooks. Ahhhhhhh. Génial !
La question qu’on est dès lors en droit de se poser est celle-ci : l’Hyperion Elite 2 vaut-elle ses 250€. Pour nous, la réponse est « oui ». Encore faut-il, en ces temps troublés, avoir €250 à mettre dans une chaussure de course à pied. Mais ça, c’est un peu plus personnel. À vous de voir. Quoi qu’il en soit, notez que ce DNA Flash ne perd rien de son élasticité au fil des km. Question durabilité, c’est donc on ne peut plus excitant. Prometteur. Et engageant. Mais ce qui est aussi très, mais alors très excitant,c’est même le plus excitant de toute l’histoire c’est ce dynamisme apporté par l’ensemble. Ces chaussures sont des bottes de sept lieues. C’est à ne pas en revenir. Dans tous les sens du terme.
La semelle externe
Fine mais efficace. La seule question à se poser c’est de savoir si elle va vraiment résister ces 300-600 km promis par le fabricant.
Conclusion : Une chaussure de rêve. Des courbes à faire rougir toutes les Gisele Bündchen du monde. Un moelleux et un rebond surnaturel. Une fois lancée, plus rien ne l’arrête. Et vous non plus. C’est de la bombe. De. La. Bombe.
Les plus : La semelle intermédiaire à elle seule vaut tout l’or du monde. Enfin non, juste 250€.
Les moins : 250€. On n’y échappe pas.
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