
Festival des Templiers. Les sacs à dos : quand, comment, pourquoi ?
Par la rédaction. Photos © Fabien Andrieux, Cyrille Quintard pour Oxsitis®
Nouvel opus sur THE big trail de la rentrée, le Festival des Templiers, une course intéressante à plus d’un titre : d’abord parce que c’est un mythe que tout trailer digne de ce nom doit avoir faite au moins une fois dans sa vie. Ensuite parce que l’organisation sous la direction du célèbre Gilles Bertrand propose des distances pour tout le monde, vraiment pour tout le monde : du gros ultra de 107 km et 4850m de D+ à la petite course tranquille de 11,5 km et 532m de D+, sans oublier une course 100% filles, c’est la templière (7 km et 280m de D+) ainsi qu’une course pour enfants nommée le Kinder trail (1,5 km et 3 km,) et même un trek qui s’appelle la belle de Millau : c’est une marche de 4,2 km pour la lutte contre le cancer. On a vraiment hâte d’y être ! Mais avant cela, nous avons souhaité refaire un papier matos et revenir sur un des éléments les plus importants de votre tenue de course : le sac à dos. Entre litrage, design, taille, matériaux et aussi façon de l’organiser à l’intérieur en fonction de sa distance, de son niveau et de ses goût, le choix d’un sac à dos qui fonctionne pour vous et vous apporte une aide réelle n’est pas aussi simple qu’on peut l’imaginer. Pour répondre à quelques questions sur cet outil indispensable plus les distances s’allongent, nous avons interrogé le créateur et responsable d’une des marques de sacs à dos qui a connu une progression fulgurante ces dernières années : Fabien Andrieux de la marque Oxsitis®.
Le Blog Endurance Shop : Fabien d’abord, si vous voulez bien, on va commencer par une question basique. Il existe en gros trois types de distances sur ce festival des Templiers : des longues (78 km, 107 km, 62 km), des moyennes (37,5 km, 51 km, 38 km, 26 km) et des plus petites très accessibles (18,8 km, 17 km, 11,5 km). Est-ce qu’on peut aussi diviser les types de sac à dos pour le running en fonction des distances ? C’est avant-tout comme ça qu’on se choisit le bon sac à dos ?
Fabien Andrieux : Le choix de son équipement de portage dépend bien entendu de la distance et des difficultés de la course que vous voulez faire, oui. Car votre choix doit se faire en fonction de ce que vous avez choisi de mettre à l’intérieur de votre sac. Pour cela, plusieurs critères rentrent en jeu : la distance et le temps que vous estimez mettre pour parcourir cette distance, la météo du jour bien sûr, ce qui peut-être ensuite considéré comme du matériel de confort, sans oublier la réglementation de la course et donc de tout ce qui est de l’ordre du matériel obligatoire. Après, sac ou ceinture, c’est en fonction des habitudes, de ce dont vous avez besoin et des préférences de chacun. Il est à mon avis très important de tenir compte de ses propres sensations et de sa propre façon de courir. Nous sommes tous différent dans ce sport et nous aspirons tous, peut-être, c’est à voir, à des pratiques de trail différentes. Le choix de l’équipement dépend donc aussi des sensations que l’on recherche dans notre pratique.
Le Blog Endurance Shop : Super ! C’est pour le moins très clair. Génial. Bon, mais alors dites-nous un truc : pour les distances les plus longues, quels sont les éléments à prendre en compte plus particulièrement ? Faut-il un plus gros litrage, c’est à dire un sac plus volumineux ? Faut-il plus de petits rangements ici et là ? Plus de résistance des matières et donc plus de de durée de vie du produit mais peut-être dans ce cas un sac plus lourd ?
Fabien Andrieux : Vous savez, longue distance ne coïncide pas toujours avec le sac à dos ou l’équipement le plus robuste, le plus solide. Ce qui est important avant de faire son choix est, comme je l’ai dit juste avant, de bien prendre en compte l’usage que l’on veut en faire. Est-ce que j’ai besoin d’un sac pour une course en particulier, avec ses spécificités, son matériel obligatoire ? Ou bien est ce que j’envisage de l’utiliser sur d’autres courses, qui ont d’autres exigences, d’autres distances, et nécessitent donc des usages différents ? Si oui, alors le mieux est de rechercher la polyvalence.
Le Blog Endurance Shop : Alors dans ce cas comment s’équiper pour les distances les plus longues par exemple ? À quoi faut-il faire attention ?
Fabien Andrieux : Pour les distances les plus longues, il est important de prendre en considération le volume de rangement du sac qui vous intéresse. Celui-ci peut bien entendu varier d’un sac à l’autre, d’une marque à l’autre. Les sacs de trail running nouvelle génération sont beaucoup plus ergonomiques et épousent beaucoup mieux la morphologie du corps que ceux d’avant. Ils intègrent aussi souvent de multiples zones de rangement, parfois en matières extensibles. Le temps de notre bon vieux sac de randonnée rectangulaire avec une seule ouverture est donc bel et bien révolu. Certes, les volumes étaient assez faciles à définir, mais ces sacs disposaient d’un rangement unique composé de matériaux lourds et souvent abrasifs. Disons que la pratique a évolué. C’est pour le mieux. Les distances sont aussi de plus en plus longues, les coureurs vont également de plus en plus vite et recherchent aussi de plus en plus de confort pour profiter au maximum de leur aventure. Les sacs doivent aujourd’hui être pratiques.
Le Blog Endurance Shop : Oui, et c’est justement à cela que servent toutes ces poches, de plus en plus extensibles dont vous parler. J’ai d’ailleurs une question sur ce sujet mais je vous laisse poursuivre.
Fabien Andrieux : Quand on regarde un sac à dos pour le trail running, il est donc important de tenir compte de la configuration des poches, de toutes les poches, y compris la principale. Ce qu’il ne faut pas perdre de vue bien sûr c’est comment vous allez organiser votre rangement. L’accessibilité des poches est donc à prendre en compte dans le choix d’un sac pour les longues distances car dans l’idéal, vous ne devez pas avoir à vous arrêter pour prendre vos différents équipements et matériels divers. Votre matériel doit donc être bien rangé, facilement accessible et le sac doit rester stable et confortable en course. Pour les longues distances, il faut aussi savoir tenir compte des tout petits détails qui peuvent apporter plus de confort en course. Car avec la fatigue, au fil des km, un point de détail peut devenir très perturbant. La matière du sac à dos maintenant. Ça aussi c’est important. Elle rentre en jeu pour la légèreté du sac, sa résistance à l’abrasion ou à l’eau, sa respirabilité, et plus généralement son confort sur votre dos.
Le Blog Endurance Shop : Justement, sur ce point, comment juger de la bonne résistance à l’abrasion d’un sac qui est tout neuf en magasin ? Vous le savez, le trail running et encore plus l’ultra trail running, au-delà de 50 km disons, peut mettre ce type de matériel à rude épreuve.
Fabien Andrieux : C’est vrai que dans ce domaine, les sacs de trail running ont beaucoup évolué, parallèlement aux besoins des coureurs et de leur pratique. On retrouve des matières de plus en plus légères même pour les sacs plus volumineux. Certains sacs se rapprochent même des matières de l’habillement, du textile. Mais la durabilité sur laquelle vous m’interrogez demande des matériaux plus robustes, plus lourds, et souvent plus abrasifs. Ce n’est pas toujours compatible avec la légèreté, la souplesse et le confort que l’on est en droit de rechercher aujourd’hui. C’est pourquoi c’est compliqué pour un fabricant de résoudre cette équation entre légèreté/souplesse et résistance, solidité. En fonction de l’intensité de sa pratique, du nombre d’utilisations, et du bon entretien de son matériel, la durée de vie d’un bon sac de trail rail running peut à mon avis aller à deux ans, voire une saison pour les pratiques les plus intenses. En somme, c’est quand même un peu plus qu’une d’une paire de chaussures.
Le Blog Endurance Shop : Vous le dites à demi-mot mais un bon sac coûte plus cher donc. Je comprends. Pour les distances moyennes maintenant, peut-on à votre avis partir sur un sac à dos moins cher, plus petit ?
Fabien Andrieux : On peut considérer à juste titre que les plus gros volumes vont convenir aux très longues distances et que les petits volumes seront utilisés sur les courses rapides, inférieures à 20 km. Trouver le produit qui vous correspond le mieux en fonction de votre budget, de vos objectifs de courses sur l’année et des sensations que vous recherchez n’est pas très compliqué. Cela ne dépend que de vous : favorisez-vous la vitesse, le confort, le volume…. ? S’il existe dans mon secteur d’activité des équipementiers capables de proposer des sacs qui vont de 2 litres à 40 litres, la majeur partie sont capables de proposer des produits de 12 litres à 20 litres. Dans cette catégorie, on trouve facilement des sacs qui vont être adaptés aux moyennes distances et peuvent vous permettre de réaliser avec des courtes comme des longues distances à partir du moment vous prévoyez des vêtements légers, que vous êtes bien à très bien organisé ou que vous pouvez aussi parfois vous faire ravitailler en route. Voilà les éléments qui doivent vous orienter dans votre choix de sac.
Le Blog Endurance Shop : Clair. Limpide. Merci. Et pour les petites distances, est-ce qu’il existe des alternatives à ce classique sac à dos ?
Fabien Andrieux : Oui, les équipementiers ne manquent pas d’idées pour proposer de nouvelles solutions de portage aux coureurs. Elles sont multiples, plus ou moins confortables c’est vrai, pratiques ou stables, en fonction de la solution que l’on recherche. Cela va de la ceinture porte bidon simple, ou double bidon, à la ceinture avec plusieurs flasks rigides ou souples. Vous pouvez aussi trouver des solutions de portage à main. La tendance actuelle toutefois est la ceinture extensible autour de la taille qui épouse ainsi parfaitement le corps. Vous pouvez de plus ranger beaucoup de chose à l’intérieur de la ceinture, autour de votre taille, grâce à ses multiples compartiments : flask pour s’hydrater, barres, gels, téléphone, clés et même couverture de survie.Cette solution n’est pas la plus stable, d’accord, mais elle est très demandée par les consommateurs actuellement. Elle est pratique, confortable, discrète et souvent complémentaire d’un un sac à dos léger avec un petit volume de rangement.
Le Blog Endurance Shop : Aujourd’hui la mode semble être à davantage d’équilibre entre un portage dorsal et un portage poitrine. Est-ce une bonne chose qu’en pensez-vous ?
Fabien Andrieux : C’est le cas depuis quelques années en effet. Moi je pratique le trail depuis plus de 10 ans et la révolution du matériel de portage a commencé à s’accélérer vers les années 2011. Les objectifs ont en effet été de rééquilibrer les charges, d’améliorer la stabilité des produits dans leur ensemble et de rendre l’accès au matériel beaucoup plus rapide pour le coureur.
Le Blog Endurance Shop : Ça c’est en effet un point qu’on oublie encore trop souvent. Rien de pire aujourd’hui que de devoir se stopper net pour récupérer sa veste de pluie ou ses gels préférés, vous avez entièrement raison. On nous vante parfois, vous le savez comme nous, ces sacs à dos qui ont plein de poches filets, souvent sur le devant. Ça a l’air très pratique comme ça mais est-ce que ça ne manque pas un peu de structure quand même, surtout sur les longues distances ? Quand on court, est-ce que ça ne se ballote pas de tous les côtés ?
Fabien Andrieux : Nous avons vu ses dernières années de plus en plus de modèles déstructurés avec des matières très extensibles, oui, voir simplement des filets de rangements qui se portent comme un t-shirt. C’est la course à la légèreté ! Ces produits sont ergonomiques, certainement, mais leur matière et leur configuration n’est pas du tout stable : dès qu’on vient mettre un peu de poids dedans, c’est ce que vous décrivez. Dès que vous courez avec, vous avez vite une sensation de ballotement qui est franchement gênante sur la durée. Cela peut aussi entrainer des irritations, des hématomes voire des brûlures sur la durée si le sac n’est pas bien maintenu.
Le Blog Endurance Shop : Est-ce qu’il existe des règles pour mettre ses affaires dans un sac à dos de running, comme il en existait – et en existe toujours – pour les sacs à dos de randonnée : fond de sac avec les choses légères, choses lourdes le long du dos et sur le dessus, etc…. Est-ce la même chose en course à pied ou bien est-ce qu’on peut tout mettre en vrac et ça n’a pas d’importance ?
Fabien Andrieux : Ah ah ah, non, il vaut mieux ne jamais rien mettre en vrac. C’est bien plus payant d’être bien organisé et d’utiliser un sac bien compartimenté pour répartir la charge de manière équilibré sur le haut et sur le bas du dos, mais aussi sur l’avant du sac et les côtés, en fonction des possibilités qu’offre le sac de votre choix. C’est là la clé de la stabilité. Après, en fonction de la matière du sac, il faut faire preuve d’astuces pour protéger ses affaires : par exemple utiliser des sacs type congélations (Ziplock par exemple, ndlr) que l’on compresse éventuellement jusqu’à les mettre sous vide pour gagner de la place et protéger ses affaires de confort par exemple ? On les glissera dans un espace dont nous n’avons pas besoin d’accéder rapidement. Cela permet de les garder au sec en cas de pluie. D’une manière générale, la règle c’est que tout ce qui est du matériel de confort doit être rangé en premier dans les compartiments les moins rapides d’accès. C’est la règle. La veste imperméable peut quant à elle être glissée dans un compartiment d’accès rapide à l’extérieur du sac. Pour l’alimentation, le sifflet de secours, voir le téléphone, vous pouvez par exemple les ranger dans les compartiments d’accès rapides prévus sur les poches avant des sacs. Il faut bien avoir conscience que le rangement de son sac nécessite un minimum de préparation, toujours en fonction de sa course. Vous devez ainsi l’organiser en fonction de la réglementation et des contraintes dont j’ai parlé plus haut, afin de ne pas être surpris et avoir le bon matériel pour profiter pleinement de votre évènement. Votre équipement est un précieux allié quand vous partez en montagne. Il faut donc en prendre soin et bien le préparer pour qu’il prenne, à son tour, soin de votre corps durant la course. Conseil d’ami….
Le Blog Endurance Shop : Parlons maintenant d’un autre point essentiel : le bon réglage du sac à dos. Ce n’est pas toujours simple à réaliser. Trop serré, il peut nous appuyer sur l’estomac ou nous compresser la poitrine. Trop lâche, il va aller de droite à gauche et finir par nous cisailler les épaules. Quels sont vos conseils ?
Fabien Andrieux : Le bon réglage du sac une fois posé sur les épaules est en effet primordial. C’est indispensable. Les marques de sacs de trail running ont beaucoup travaillé ces dernières années pour concevoir des produits de plus en plus ergonomiques capables de s’adapter au mieux à la morphologie des coureurs. La pratique du trail running entraine beaucoup de contraintes physiques sur le corps et l’équipement, il peut beaucoup bouger s’il est mal adapté, va avoir de lourdes conséquences : gênes, irritations, hématomes, brûlures, douleurs dorsales…et parfois être à lui seul responsable de votre abandon.
Le Blog Endurance Shop : Pardon d’insister sur ce point mais pour abonder dans votre sens, c’est pour nous la raison pour laquelle il faut se rendre en magasin pour essayer, choisir en fonction aussi de sa morphologie.
Fabien Andrieux : Mais oui, exactement. Ensuite, il faut d’abord bien charger votre sac de manière équilibrée avant de le mettre sur le dos pour le régler. Les différentes sangles de maintien ou d’ajustement doivent servir à maintenir le sac sur le dos pour qu’il ne bouge pas sans avoir de contrainte sur la respiration ou son votre confort gastrique ou même dorsal. C’est un élément très important à prendre en compte lors de l’achat de votre matériel et qui fait souvent la différence d’une marque à l’autre. Il ne faut surtout pas oublier que l’essai du sac sur le dos à vide et l’essai du sac sur le dos rempli comme en configuration course sont deux choses très différentes ! Un bon sac est un sac qui sait se faire oublier au fur à mesure de la distance.
Le Blog Endurance Shop : Et que pensez-vous des gourdes à mains, les « handheld bottles » comme les appellent les américains et qui permettent de libérer du poids dans le dos en portant son eau dans ces gourdes ? Vous en parliez plus haut justement. Certains aiment, d’autres pas…
Fabien Andrieux : C’est surtout une question d’habitudes et de contraintes de la course. Le règlement des courses américaines est totalement différent qu’en France. Il y a souvent plus de ravitaillement, la possibilité d’avoir des pacers, et donc les courses demandent moins d’autonomie pour la majorité des coureurs. Cela favorise donc ce genre de produit. Courir avec des gourdes ou flasks à la main est une sensation différente, et personnelle. C’est à chacun d’entre vous d’y répondre. En tout cas pour des séances de courte durée, c’est une solution intéressante. C’est léger, pratique.
Le Blog Endurance Shop : On termine avec deux questions sur votre marque Oxsitis®. Avant vous, il y avait déjà de très bons produits dans le segment des sacs à dos pour le running. Pourtant, votre succès est impressionnant. Qu’est-ce qui fait que vos sacs ont été autant adoptés par les consommateurs et ont ainsi su faire face à une concurrence déjà forte ?
Fabien Andrieux : Je pense que ce qui fait le succès de la marque Oxsitis® aujourd’hui c’est son ingéniosité et la volonté de l’équipe à proposer des solutions techniques aux coureurs qui leur facilitent leur vie en course et qui optimisent leur confort. Notre objectif quand nous concevons un sac, c’est de vous le faire oublier quand vous courez. Ça passe par de multiples étapes de conception et de confection qui sont toutes importantes pour avoir des produits différents. Notre volonté est d’offrir des solutions nouvelles toujours plus confortables. Je pense que l’une de nos forces, c’est notre grande proximité avec la pratique et nos clients. Mais surtout notre écoute de leurs besoins et notre volonté de sans cesse vouloir améliorer nos produits. En 2012, notre marque a été la première à innover pour proposer aux femmes des sacs adaptés à leur morphologie. Je me rappelle que cela en faisait rigoler certains à l’époque ! Aujourd’hui, tout le monde essaie de le faire… Nous on essaie au quotidien d’innover sur nos produits pour optimiser le confort des coureurs, avec des accessoires pratiques et utiles que nous avons inventés comme les portes dossards aimantés, le porte bâton sur l’avant des sacs de trail running, les ceintures d’hydratation double sangles pour améliorer leur stabilité, etc…
Le Blog Endurance Shop : Si on devait résumer l’ADN Oxsitis® dans les sac à dos, que diriez-vous ?
Fabien Andrieux : L’innovation fait partie de notre ADN car nous souhaitons proposer des produits très techniques qui offriront toujours aux coureurs stabilité et confort. Les besoins des coureurs sont au cœur de nos préoccupations, et nous travaillons chaque jour pour essayer de les satisfaire.
N’oubliez pas, nos précédents articles sur le Festival des Templiers sont tous ici, du plus récent au plus ancien :
https://leblog.enduranceshop.com/festival-des-templiers-les-conseils-des-pros-pour-reussir-votre-course-part-1/
https://leblog.enduranceshop.com/festival-des-templiers-lampes-frontales-montres-gps-que-choisir/
https://leblog.enduranceshop.com/festival-des-templiers-sacs-a-dos-compression-short-que-choisir/
https://leblog.enduranceshop.com/festival-des-templiers-la-bonne-chaussure-en-fonction-de-votre-niveau/
https://leblog.enduranceshop.com/festival-des-templiers-la-bonne-veste-en-fonction-de-votre-niveau/
https://leblog.enduranceshop.com/festival-des-templiers-25-ans-que-ca-dure/
https://leblog.enduranceshop.com/gilles-bertrand-le-roi-des-templiers/
Dans la même rubrique