
Hoka One One Carbon X 2. Une des shoes les plus importantes de 2021.
Par la rédaction. Photos © Hoka One One, Unsplash
À retenir
246g (H) et 221g (F)
Hauteur talon 41 mm (H) et 36 mm (F), hauteur métatarse 36 mm (H) et 31 mm (F)
Drop de 5 mm (H) et 5 mm (F)
180€
Pour célébrer le lancement de son modèle le plus attendu, Hoka One One avait lancé fin janvier, le 23 janvier exactement, le Project Carbon X2 : une tentative de record du monde du 100 km par les athlètes de la marque franco-californienne du monde entier, Carbon X2 aux pieds cela va de soi. En vedette, les athlètes américains Jim Walmsley et Camille Herron accompagnés à Phoenix en Arizona par quelques athlètes européens dont Elov Olsson (Suède), Caitriona Jennings (Irlande) et Audrey Tanguy. De leur côté, et à Tokyo, les athlètes Hoka One One japonais Aiko Kanematsu et Yoshiki Kawauchi. L’événement américain avait été retransmis en direct sur hokaoneone.com et l’événement japonais sur hokaoneone.jp.
Le record du monde du 100 km masculin, établi par le Japonais Nao Kazami en 2018, restait donc à battre. Il était de 6h09’14 » soit 5’56 » au mile. Le record féminin était de 6h33’11 », établi par la Japonaise Tomoe Abe en 2000. Après plus de 6h de course, Jim Walmsley avait manqué le record du monde pour 12 secondes. Il avait réalisé alors 6h09’26 ». Il avait été dans les temps jusqu’au 95ème km mais ralentissait très légèrement sur les 5 derniers km, après 9 tours d’un circuit long d’à peu près 11 km. Son allure ? 3’42 » au km sur 100 km et 5’57 » au mile pour… 62 miles donc. Chez les femmes, Camille Herron abandonna après 65 km à cause d’une douleur à la hanche et c’est la française Audrey Tanguy qui alla charcher la victoire en 7h40’36 » devant Nicole Monette (7h43’18 ») et Courtney Olsen (7h55’11 »).
Ça c’est pour la petite histoire du lancement marketing de la chaussure dont nous avions déjà testé la version 1 ici : https://leblog.enduranceshop.com/hoka-one-one-carbon-x-tonique/
La tige
Elle est très confortable mais disons-le tout de suite : elle est étroite. Il faut donc bien essayer la chaussure avant de l’acheter et ne pas hésiter à prendre une demi-pointure au-dessus. Aucun autre problème à déclarer : c’est du tout bon ! C’est respirant, c’est solide, c’est doux, c’est acceuillant. Très bien.
La semelle intermédiaire
C’est un peu comme souvent le gros morceaux du gâteau et c’est une bonne surprise car franchement elle a été retravaillée depuis le premier modèle est c’est bien plus quali’. Déjà, vous êtes beaucoup plus haut : Hauteur talon de 32 mm (H) et 30 mm (F), hauteur métatarses de 27 mm (H) et 25 mm (F), drop de 5 mm (H et F) pour la première version. Hauteur talon 41 mm (H) et 36 mm (F), hauteur métatarse 36 mm (H) et 31 mm (F) et drop de 5 mm (H et F) pour la seconde. À noter qu’étonnament, les site Américains et français ne s’accordent pas sur ces stats. C’est un peu bête mais ce n’est pas grave. Passons. La mousse est en PROFLY™ , un classique haut de gamme chez Hoka One One que l’on retrouve sur d’autres modèles comme sur l’Evelon 2 ou encore la Tracer 2.
La semelle externe
C’est le défaut du modèle mais cela tient à sa nature : la semelle externe n’est pas très résistante à l’usure. Elle est en revanche très souple et rajoute encore à l’amorti de l’ensemble. Cette nouvelle petite mousse à qui on a parfois repproché son manque d’adhérence sur terrain humide est aussi très silencieuse sur la chaussée. C’est toujours bon à prendre.
Conclusion : une chaussure à réserver aux grands jours qui vous surprendra par ses grandes qualité de dynamisme et d’amorti.
Les plus : Un savant mélange moelleux et d’hyper-dynamisme
Les moins : l’usure rapide de la semelle externe
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