
L’Adidas 4DFWD incarne-t-elle le futur du running ?
Par la rédaction. Photos © Adidas, Lacerations
À retenir
Première semelle intermédiaire imprimé en 3D dans le running qui fonctionne. Pour ceux qui ne savent pas ce que c’est que les imprimés en 3D, Wikipedia l’explique très bien :
https://fr.wikipedia.org/wiki/Impression_3D
Gros drop : 11,3 mm (Hauteur talon : 32,5 mm et hauteur avant-pied : 21,2 mm)
La semelle fonctionne aussi bien qu’une semelle avec lame de carbone à l’intérieur : elle vous propulse vers l’avant.
Tige en Primeknit+ très agréable, très souple (trop ?)
La première tentative d’Adidas dans ce domaine s’appelait la Adidas 4D Run 1.0
C’est cette chaussure que nous avions repéré lord d’un voyage à Tokyo et dont on parlait ici : https://leblog.enduranceshop.com/ladidas-4dfwd-est-elle-vraiment-une-nouveaute/
Poids : 370g
Prix : 200€
Adidas a fait fort. Très fort. La chaussure n’est pas distribuée en grandes quantités, du moins pour le moment. Car Adidas parle déjà d’en produire plus, dans d’autres coloris : sortie mi-août pour les JO de Tokyo : « L’adidas 4DFWD sera disponible dans trois coloris spécifiques, dont l’un d’entre eux, Tokyo Collection, a été spécialement créé pour monter sur le podium aux pieds des athlètes à Tokyo, cet été. Lancée d’abord dans un coloris noir et rouge solar red, l’adidas 4DFWD sera dans un premier temps proposé aux membres du Creators Club, le 15 mai. Le coloris Tokyo Collection sera quant à lui disponible à partir du 1er juillet, puis un lancement mondial aura lieu le 12 août ».
Pour nous, cette chaussure marque un tournant dans l’industrie du running. Non seulement c’est la première chaussure de running qui fonctionne (ce n’était visiblement pas trop le cas de la première version l’Adidas 4D Run 1.0 d’après les comptes-rendus vu sur le net dans les pays anglo-saxons) mais elle pourrait être un bel équivalent des chaussures avec lame de carbone intégrées dans les semelles.
La tige
Elle ne nous a pas impressionné. Bien sûr elle est respirante, bien sûr sa construction en Primeknit+ que l’on retrouve d’ailleurs sur l’Ultraboost 21 est très confortable car très souple mais sa structure, pour une raison que l’on ignore, ne maintient pas assez le pied en place. La chaussure que nous avons reçu en test est-elle trop grande ? C’est possible. Pas sûr. À vérifier en shop.
La semelle intermédiaire
Cette étrange semelle a été réalisée à base de résine liquide et 39% de matériaux d’origine bio. La semelle absorbe les impacts, se compresse et génère un mouvement vers l’avant quand elle reprend sa forme. Ça fonctionne vraiment très bien. À aucun moment nous n’avons été gêné. Nous nous sommes en revanche sentis poussés vers l’avant de façon très efficace, très agréable. La chaussure se contrôle bien et vous n’avez pas besoin de courir comme Eliud Kipchoge ou Jim Walmsley pour en profiter pleinement.
Conclusion : Adidas a réalisé quelque chose de grand, un exploit. Pour nous cette nouvelle chaussure marque un tournant. Elle est à essayer d’urgence.
Les plus : les sensations, le fait de d’avoir au pied en premier l’un des modèles du futur du running.
Les moins : le prix (200€).
Pour en savoir plus, rendez-vous sur : https://www.adidas.fr/4D et pour l’historique de cette incroyable chaussure allez voir cette vidéo là :
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