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Marathon des Alpes-maritimes : espoir, liberté, course à pied (et fu#&! terrorism)

Comme New York et Boston, qui ont survécu avec brio à des attentats terroristes, respectivement en 2001 et en 2013, le 9ème Nice Cannes du 13 novembre dernier a vécu une édition forcément très émouvante. Pascal Thiriot, le président d’Azur Sport Organisation, la société organisatrice, et Benjamin Chandelier, de l’Outdoor Event Director d’OC Sport, la structure d’événementiel qui gère le marketing et la commercialisation, expliquent comment ils ont su faire le lien entre tous les acteurs politiques et économiques pour maintenir cette épreuve coûte que coûte.

Photos Azur Sport Organisation & OC Sport.

Running Café : Qu’est-ce qui a été fait au niveau de la sécurité pour ce 9ème Marathon des Alpes-Maritimes ?

Benjamin Chandelier : Il a été mis en place avec la préfecture tout un dispositif de prévention,  principalement pour éviter qu’un véhicule bélier puisse débouler sur le parcours. En plus de cela, il y a bien sûr eu le renforcement des zones départ et arrivée pour bloquer les routes et filtrer les gens, avec évidement plus de policiers que les autres années. La présence des forces de l’ordre a donc été très visible. Les 20 km de Paris se sont bien déroulés mi-octobre, il n’y avait pas de raison que ça ne se passe pas bien sur notre marathon. D’une manière générale, pour les organisateurs de manifestations sportives de masse en ville, c’est dorénavant plus de boulot et plus de concertation avec les autorités. L’entrée dans les sas est par exemple plus contrôlée. On a ainsi mis en place des sous-sas de sécurité qui permettent d’accéder aux sas principaux. Même chose avec un village où les gens viennent retirer leur dossard, faire leurs derniers achats. Mais c’est un endroit clos, donc plus facilement contrôlable pour les gens chargés de la sécurité.

Pascal Thiriot : Les participants traversent les mêmes villes, le départ change mais l’arrivée se fait au même endroit à Cannes sur la Croisette. Rien ne change donc, hormis un dispositif de sécurité important tant au départ, qu’à l’arrivée et sur le parcours où les 400 intersections seront bloquées par des véhicules de police et des hommes en armes.

Running Café : Le départ ne s’est pas fait sur la Promenade des Anglais donc.

Pascal Thiriot : Non. Il s’est fait du stade de l’Allianz Riviera, un lieu emblématique de la ville de Nice car c’est le stade de football de l’OGC Nice, là où ont également eu lieu les récents matchs de l’Euro. Les coureurs rejoignent la Promenade des Anglais mais seulement au niveau de l’aéroport, ce qui fait perdre 5 km de la Prom’. Il faut comprendre que le départ se faisait habituellement pile là où a eu lieu ce massacre du 14 juillet 2016, là où il y a toujours des fleurs, des peluches, encore beaucoup de stigmates. C’était difficile de le maintenir là, de vouloir faire danser les gens comme nous le faisons toujours en guise d’échauffement. Bon, il a de toute façon été décidé par l’état qu’il n’y aurait pas d’événement sur la Promenade des Anglais jusqu’au 14 juillet 2017. Ça touche le semi, la Prom’ Classic, le carnaval, l’Ironman… Pour nous ce nouveau site de départ s’est imposé tout seul : c’est un endroit fermé, habitué à recevoir des foules et donc beaucoup plus facile à sécuriser.

 

Marathon des Alpes-Maritimes

Running Café : Était-ce difficile de convaincre les responsables et les autorités de laisser une telle épreuve se dérouler à nouveau cette année ?

Benjamin Chandelier : Je pense que tout le monde était très motivé. Pascal a fait un travail fantastique, un travail de fou, pour animer, rassembler et montrer que la côte d’azur est debout et continue de vivre. Il n’a eu de cesse de marteler ce message auprès de tous : les administrations, les politiques et les autres différentes autorités mais aussi les hôteliers, les restaurateurs, les communes. Nous avions besoin d’un leader et il a été parfait dans ce rôle pour que tout le monde nous suive.

Pascal Thiriot : J’avoue que ça a été très difficile. Mais nous avons reçu l’appui de toutes les autorités : l’état d’une manière général mais également le conseil départemental, les villes de départ et d’arrivée, et aussi bien sûr toutes les villes traversées. Je tiens aussi à faire remarquer le soutien de tous les acteurs économiques comme la chambre de commerce, l’UPE06, c’est à dire l’Union Paca des Entrepreneurs, le syndicat des hôteliers et restaurateurs…bref, tout le monde a poussé pour que cet événement ait bel et bien lieu.

 

Running Café : Attendez, je ne comprends plus. Car si tout le monde était d’accord, comme vous dites, en quoi cela a été difficile ?

Pascal Thiriot : Cela a été difficile parce que les contraintes de sécurité étaient draconiennes et que j’ai quand même passé des semaines et des mois à convaincre les uns et les autres de l’importance de faire cet événement.

Benjamin Chandelier : en France aujourd’hui, avec les atrocités qui se sont déroulées à Paris et à Nice, on est obligé de renforcer les mesures de sécurité et c’est la raison pour laquelle les coûts d’organisation augmentent sensiblement. Le semi de la braderie de Lille par exemple, une très belle course avec 4000 à 5000 coureurs, a été annulé exactement pour ces raisons budgétaires dont je vous parle car on leur aurait demandé plusieurs dizaines de milliers d’euros de plus pour assurer la sécurité et qu’ils ne pouvaient pas les fournir. J’ai lu quelque part que le marathon de Reims a déboursé 40 000€ de plus, seulement pour répondre au nouveau calendrier sur la sécurité imposé par l’état. Pour notre Nice Cannes, on table sur un montant situé entre 50 000 et 100 000€ de plus, juste pour cette ligne comptable de la sécurité alors que le budget global pour organiser cet événement dépasse déjà le million d’euros. Ce sont donc ces frais particulièrement conséquents.

Pascal Thiriot : Au niveau local, on nous demandait par exemple de mettre plus d’hommes en armes, sans pour autant nous les donner ! C’est là que l’état s’est engagé pour nous soutenir avec du personnel de la police nationale en complément de la police municipale qui, chez nous, est déjà armée. Concernant les militaires, nous n’en aurons pas en plus de ce qui est déjà prévu en conditions normales. La Côte d’Azur, via son comité régional de tourisme et l’ensemble des collectivités, a lancé une grande campagne de communication avec le hashtag #CotedAzurNow. Le marathon s’inscrit dans ce mouvement positif destiné à montrer au monde entier que nous sommes capables d’assurer la sécurité de tous les touristes qui viennent sur la Côte d’Azur. Ce n’était pas seulement le problème des retombées économiques de l’événement pour la région, qui sont de plus de 10 millions d’euros, mais bel et bien un symbole qui montre que la côte d’Azur continue de vivre.

 

Running Café : Au-delà de l’image de la côte d’Azur c’est aussi un peu l’image de la France non ?

Pascal Thiriot : Oui. Cela dit, pour certains, la France, aujourd’hui, c’est avant tout Paris. Dans la capitale, comme le dit Benjamin, tout se fait, les événements se montent. Il y a eu cette année la Parisienne, le Paris-Versailles, les 20 km de Paris, Odyssea…à chaque fois avec plusieurs dizaines de milliers de participants. Et le même week-end que Paris-Versailles il y avait la techno-parade, sans oublier « Paris sans voiture ». On arrive bien à assurer la sécurité de tous ces événements sur Paris et pas chez nous sur 42 km ? Ce n’était pas possible pour nous d’accepter ça. Et c’est pour ça que l’état et tous les autres acteurs précités se sont, avec nous, mobilisés pour que notre événement ait bien lieu. Les choses n’étaient pas du tout gagnées d’avance et mon rôle a donc été de fédérer tout le monde, montrer qu’on ne pouvait pas mourir. Tout le monde en était conscient, mais il fallait une locomotive, en quelque sorte.

 

Running Café : Est-ce que le maire de Cannes et Christian Estrosi ont cette année encore couru le marathon, justement pour montrer l’exemple et montrer qu’on ne recule pas devant la terreur ?

Benjamin Chandelier : David Lisnard, le maire de Cannes court autour des 3h chaque année, et Estrosi, l’ancien maire de Nice et l’actuel président de la région Provence-Alpes-Côte d’Azur, a aussi fait la course de très nombreuses fois. Je sais qu’ils s’entraînent très régulièrement tous les deux, qu’ils se lèvent presque tous les matins à 5h30 pour aller courir.

Pascal Thiriot : David Lisnard a terminé une fois de plus dans un très beau chrono de 3h11. Quant à Christian Estrosi, il a fait son dernier marathon ici l’an passé, pour ses 60 ans. D’une manière générale, au niveau des inscriptions sur l’épreuve du marathon, on a eu encore plus d’inscrits que l’année dernière, alors même que nous avons suspendu les inscriptions pendant une semaine cet été, le temps que tout soit bien validé par les autorités. On note uniquement une baisse sur les relais qui touchent généralement plus les locaux et c’est logique. C’est plus difficile pour eux de s’inscrire à une course étant donné qu’ils étaient plus que quiconque au cœur de ce qui s’est passé en juillet dernier. Pour ce qui est des coureurs étrangers, le taux est inférieur d’à peine 1%. Cette variation est donc négligeable. Je dois quand même avouer que pour leur très grande majorité, les étrangers se sont inscrits avant le drame du 14 juillet.

 

« D’une manière générale, au niveau des inscriptions sur l’épreuve du marathon, on a eu encore plus d’inscrits que l’année dernière, alors même que nous avons suspendu les inscriptions pendant une semaine cet été, le temps que tout soit bien validé par les autorités »

Running Café : Et à Genève, Benjamin, sur le marathon que vous organisez tous les ans en mai depuis 2010, vous attendez combien de participants ?

Benjamin Chandelier : Entre 17 et 18 000, ce qui est une progression. On est parti en 2010 avec 3000 participants et on a progressé chaque année avec 1000 à 2000 coureurs de plus, sauf l’année passée où on n’a fait que 16 000 comme en 2015 parce qu’on est tombé sur le week-end de l’ascension, ce qui nous a fait perdre beaucoup de coureurs locaux. On est à plus de 30% d’inscrits par rapport à la même date de l’an passé.

 

Running Café : Quelle est la spécificité de ce marathon de Genève pour ceux qui ne connaissent pas la ville ?

Benjamin Chandelier : Le parcours est en deux parties. La première partie est très champêtre. Elle se fait à travers 12 petites communes, des petits villages dans la campagne genevoise avec des vues sur le Mont-Blanc d’un côté, les crêtes du Jura de l’autre. Les coureurs passent à travers des champs de colza, à travers des vignes, c’est vraiment très champêtre. La deuxième partie est une plongée sur la rade de Genève et un parcours autour du lac avec une arrivée sur le quai du Mont-Blanc, juste en face du fameux jet d’eau. Passer de la ville à la campagne c’est donc ça la particularité du marathon de Genève, que tous les genevois eux-mêmes ne connaissent pas d’ailleurs. Outre ce beau parcours, je pense qu’on offre des services de qualité, ce qui est la marque de fabrique d’OC Sport, avec notamment des gels énergétiques à chaque ravitaillement, un foulard Buff et un vrai tee-shirt technique Compressport pour tous les participants ainsi qu’une belle grosse médaille qui en jette, comme à New York ou sur Ironman. Je parle bien d’un vrai tee-shirt technique haut de gamme, pas d’un quelconque tee-shirt dit « technique » comme c’est le cas dans beaucoup de course, même parmi les plus grandes. Une dernière chose sur l’ambiance : les coureurs du semi terminent avant les marathoniens qui franchissent donc la ligne dans une ambiance déjà bien chaude.

Running Café : Un mot sur OC Sport et votre reprise du triathlon international de Genève, auquel vous rajoutez des distances plus courtes pour accueillir plus de participants. Vous êtes-vous battus pour avoir la main sur cette course, qui s’inscrit dans la droite ligne de votre développement dans les sports d’endurance, ou bien c’est juste une opportunité business de plus parce que les organisateurs sont venus vous chercher ?

Benjamin Chandelier : C’est un peu les deux. D’une part, OC Sport regarde avec intérêt l’évolution du triathlon depuis plusieurs années, un sport relativement neuf et qui est en plein essor. D’autre part, nous avons eu cette opportunité où les organisateurs historiques, qui sont des bénévoles avec des jobs à côté, et avec qui nous nous entendons très bien, étaient arrivés à un essoufflement logique, après avoir organisé de très beaux championnats d’Europe en 2015. Pour nous, c’est quelque chose de relativement logique étant donné notre investissement déjà depuis plusieurs années à Genève sur le marathon. Le fait de bien connaître un certain nombre d’acteurs locaux comme la police, les administrations et toutes les différentes autorités nous facilite déjà une grande partie du travail. Même si nous avons pas mal de triathlètes dans nos équipes, on a quand même besoin d’en apprendre un peu plus aux côtés de l’association sur toute la partie technique propre à ce genre de manifestations.

 

Running Café : Le but sur un événement comme ça c’est d’ouvrir encore plus à l’international et d’en faire une étape qui compte en longue distance, la distance reine de ce sport ?

Benjamin Chandelier : L’objectif pour 2017 et 2018 c’est au contraire d’élargir le spectre des participants, de démocratiser encore plus ce sport, de mettre des formats super courts, de créer des courses relais pour les entreprises, voire même, pourquoi pas, de mettre un run & bike pour faire encore voir à davantage de gens ce que c’est de mixer les épreuves comme dans le triathlon. Notre but c’est bien entendu aussi de faire venir des étrangers étant donné la situation de Genève, à une heure de toutes les capitales européennes en avion et avec un aéroport à 6 min du centre ville. Bien sûr que les triathlètes étrangers ne vont pas venir en avion pour faire ce genre de petites distances mais elles sont à l’étude. On ne veut pas partir tout de suite sur des formats qui seraient trop complexes pour nous, on a encore besoin d’apprendre.

 

Running Café : Je sais que vous êtes bien copain avec Cyrille Neveu, l’ancien champion du monde longue distance, devenu organisateur du triathlon longue distance de l’Alpes d’Huez. Est-ce qu’on peut imaginer que vous rachetiez dans quelques années des épreuves de triathlon pour vous établir comme un acteur avec qui il faut compter, un peu comme vous êtes en train de le faire dans la course à pied avec le marathon de Genève, le marathon Nice – Cannes ?

Benjamin Chandelier : C’est pour nous un premier pied dans le triathlon, oui. On veut apprendre, je le répète, mais ça fait bien entendu du sens pour nous de chercher à nous développer dans le triple effort. L’objectif c’était aussi de sauver cette manifestation car ses responsables étaient essoufflés. Dans les sports d’endurance dont OC Sport s’occupe, La Haute Route, un événement de vélo de route, est en plein développement et c’est notre priorité. On vient d’ailleurs de lancer la Haute Route Ventoux, dans un nouveau format sur 3 jours, déconnectée de ce qu’on fait habituellement dans nos trois autres épreuves Haute Route, en France et aux Etats-Unis.

 

Running Café : A côté des deux leaders du secteur, Ironman et Challenge, on a souvent affaire à des organisations de triathlon réalisées par des bénévoles qui, malgré tout l’investissement positif qui est mis, luttent à offrir aux participants de vraies belles organisations comme vous savez justement très bien le faire. Du coup, les participants verraient sans doute d’un bon œil votre arrivée dans ce sport qu’est le triathlon, où les épreuves pullulent. Vous ne pouvez pas nous en dire plus ?

Benjamin Chandelier : Ah ah non, désolé, tout ce que je peux dire c’est que c’est pour nous un premier pas. Le triathlon de Genève va arriver très vite, juillet 2017, et nous n’avons pas beaucoup de temps pour l’organiser. Écoutez, en terme de développement, on ne va pas s’arrêter là, je vous le répète, mais on essaie de faire un développement maîtrisé avec des épreuves de qualité. On met d’abord les équipes en place, on réorganise en interne pour être prêt, tout simplement. On a d’ailleurs recruté 3-4 personnes en plus.

 

Marathon des Alpes-Maritimes : passage sur la Promenade des anglais

Running Café : Est-ce que cette logique de développement on la retrouve dans le segment des marathons chez OC Sport, avec peut-être d’autres marathons à l’étranger ? C’est le parti qu’a pris par exemple la société Ironman, qui est maintenant propriétaire du marathon de Bordeaux par exemple.

Benjamin Chandelier : On a Genève et on co-organise Nice Cannes avec Pascal qui gère toute la partie organisationnelle pendant que nous nous occupons de la partie commerciale et communication à l’international. On a d’autres projets à l’étude, plutôt à l’étranger et pas très loin de la France, mais je ne peux pas encore en parler. Mais vous savez, le calendrier des marathons est quand même assez plein, à peu près partout dans le monde. Maintenant, c’est vrai que sur le même principe que ce que nous avons fait pour le triathlon de Genève, étant donné qu’on est assez copain avec tout le monde sur le marché, ça peut en effet bouger dans les années à venir, à la fois par la création de nouveaux événements voire la reprise d’événements existants. En ce moment, on assiste à un phénomène de concentration du marché de l’endurance. C’est de plus en plus difficile pour des petites structures, qu’elles soient bénévoles ou professionnelles d’organiser des événements. Ironman arrive en effet d’un côté, ASO est déjà bien implanté de l’autre, les Belges Golazo sports continuent de se développer, sans oublier l’américain Competitor Group Inc., notamment organisateur des Rock’N’Roll marathons, qui a aussi des velléités en Europe.

 

Running Café : Dernière question pour tous les deux, quelles sont les erreurs à éviter quand on organise un marathon ?

Benjamin Chandelier : Pour moi la plus grosse erreur c’est de ne pas considérer le dernier comme le premier. Chez nous, on fait toujours la haie d’honneur au dernier marathonien qui franchit la ligne d’arrivée. Il y a deux ans nous avons par exemple été au moins 30 de l’organisation à accueillir René Bachelard, le président de l’association les Trailers du Mont-Blanc. On est à l’opposé de certaines des courses dont j’ai été témoin où les derniers étaient poussés sur les trottoirs parce que les organisateurs rouvraient les routes à la circulation.

Pascal Thiriot : Avec un événement de l’ampleur du Nice Cannes, la moindre erreur se paye cash. Je crois qu’il faut surtout avoir une équipe qui sache mesurer l’ampleur d’un événement de la sorte. De la planification à la réalisation on est dans une gestion professionnelle. On a des salariés qui gèrent tout le dispositif, de la partie technique à la communication sans oublier nos 1600 bénévoles et notre village qui lui aussi est devenu une grosse machine. Une erreur que nous avons pu commettre par le passé et qui m’avait particulièrement chagriné c’est quand, lors de la 2ème édition, nous avions voulu faire plaisir au média France 3 avec qui nous avions un direct : une de nos tentes se trouvait dans le champs de la caméra pour le plateau TV et nous avons modifié notre dispositif moins de 48h avant l’événement. Résultat : il y a eu des bouchons en fin de course pour accéder aux consignes et récupérer ses vêtements de ville. Aujourd’hui tout est pensé, tout est rodé, rien n’est laissé au hasard et ce travail ne se fait ni au dernier moment ni en comptant sur la chance.

 

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