
C’est une nouvelle collab’ entre les ingénieurs designers de Nike et le meilleur marathonien actuel
Par la rédaction. Photos © Nike
En septembre 2017, à Berlin, le Kenyan Eliud Kipchoge, l’homme qui avait couru la distance marathon le plus rapidement au monde, en Italie, lors du projet Breaking 2 (2h00’25 »), s’était battu contre une météo pas simple (un taux d’humidité de 99%) avant d’afficher son écrasante victoire en en 2h03’32 », sans toutefois battre le record du monde. Celui-ci est d’ailleurs toujours aux mains expertes de son compatriote Denis Kipruto Kimetto. Il a été réalisé également à Berlin le 2 septembre 2014 et est de 2h02’57 ».
Depuis, les ingénieurs de Nike se sont assis avec Eliud Kipchoge et ont discuté de l’impact qu’avaient eu les conditions météo de Berlin 2017 sur sa performance de l’époque. Ils se sont ainsi rendu compte que la première version de ses chaussures Nike Zoom Vaporfly Elite, qu’il avait donc portée pour la première fois pendant la course de Breaking 2, absorbait l’humidité : l’eau ne parvenait ainsi pas à s’évaporer comme il le fallait. Cela rendait les chaussures bien entendu plus lourdes. Un problème que les deux parties souhaitaient du coup résoudre rapidement.
« En dehors de ce problème, pour moi, les chaussures étaient absolument parfaites » avait alors déclaré Eliud Kipchoge. Sur le circuit des marathons de 2017, on l’a vu, ces Nike Vaporfly Elite et Nike Vaporfly 4% sont devenues les modèles les plus portés par les athlètes élites. C’est aussi pour cela que les ingénieurs – et les marketeurs – de Nike ont souhaité leur apporter des améliorations. Sur les conseils de leur coureur phare donc, Eliud Kipchoge, vous l’avez compris, ils ont conservé la structure de ces chaussures, c’est à dire la semelle intermédiaire et la semelle externe, mais ils ont en revanche particulièrement retravaillé la tige, la partie souple qui vient sur le pied. Pour ce faire, ils ont notamment utilisé, pour la première fois sur des chaussures de running, un textile imprimé en 3D, le Flyprint.
Le processus de création de cette nouvelle chaussure appelée désormais la Nike Zoom Vaporfly Elite Flyprint, a réellement démarré au début de cette année 2018. Les designers se sont penchés sur la question de la tige en choisissant parmi des milliers de possibilités avant de lancer ces impressions 3D. On note que le champion kenyan sera au départ du prochain marathon de Londres le week-end prochain chaussé de ce tout nouveau modèle. Une série limitée, pour commencer, sera également vendue à Londres. La chaussure devrait ensuite arriver dans les shops en France. #trop #hate.
La tige de cette nouvelle Nike Flyprint est produite grâce à la technologie de modélisation de matières solides (SDM), un procédé par lequel un fil de TPU est déroulé d’une bobine, fondu et ensuite posé en couches. Grâce à l’impression haute performance en 3D, Nike serait capable de travailler beaucoup plus rapidement « et avec une précision sans précédent, créant des prototypes 16 fois plus rapidement qu’avec n’importe quelle autre méthode de fabrication » précise les communicants de la marque. Au final, c’est aussi un poids de 11 grammes de moins par rapport à la paire d’origine.
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