
Le record du monde du semi-marathon féminin est tombé à 1h06’11 »
Un départ propre aux records
Un groupe de 13 coureuses composé des trois Kenyanes, cinq Éthiopiennes et une Bahreïnie a avalé les trois premiers kilomètres en 9’20 ». Sur ces premiers kilomètres, il y avait des vents violents qui prenaient les coureurs de dos. Le groupe a ensuite subi un léger ralentissement peu avant que la marque des 5 km ne soit franchie en 15’39 ». Un trio kenyan composé de Ruth Chepngetich, Jepkosgei et Kamulu forçait alors le rythme, avec 10 autres athlètes utilisées judicieusement pour leur couper le vent qui leur venait maintenant de face. Travaillant ensemble, c’est entre le 7ème et le 8ème km que Jepkosgei et Kamulu ont commencé à accélérer. Seules Netsanet Gudeta, sa compatriote Éthiopienne Meseret Belete ainsi que la détentrice du record asiatique et originaire du royaume de Bahreïn, Eunice Chumba, réussissaient à rester avec elles.
« La course s’est déroulée comme je l’avais prévu. Je n’avais en tête qu’une seule chose : la médaille d’or » a déclaré peu après la course celle qui avait terminé 6ème et 4ème des deux derniers championnats du monde sur la distance. Elle a ensuite confirmé que son plan était bien de laisser les kenyanes aux avant-postes sur la première partie de la course et que son entraînement lui a permis de tenir un rythme très élevé jusqu’à la finish line. Derrière elle, Jepkosgei retrouvait de l’énergie dans les trois derniers km. Au km 20, elle revenait sur Kamulu avant de la dépasser de justesse et terminer en 1h06’54 ». Kamulu passait quant à elle en 1h06’56 ». De son côté, Chumba manquait de peu de finir sur le podium et d’offrir au Bahreïn sa toute première victoire dans un championnat du monde IAAF de semi-marathon. Elle termine en 1h07’17 ».
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