
Retour de test Hoka One One Torrent 2
Par la rédaction, avec Julie Crutchfield. Photos © Lacerations
À retenir
264g (H) et 215g (F)
Hauteur talon 23 mm (H) et 21 mm (F)
Hauteur métatarses 18 mm (H) et 16 mm (F)
Drop de 5 mm
130€
Semelle intermédiaire en PROFLY™ inchangée depuis la version 1
Semelle externe très agressive (à la mode Hoka One One EVO Jawz ou Salomon Speedcross)
Si vous avez aimé la version 1, celle-ci est encore meilleure
Bon, nous nous étions déjà penchés sur le cas Torrent à deux reprises. D’abord en 2018, lors de la sortie attendue du tout premier modèle (nous avions adoré son accroche, sa légèreté et son chaussant bien agréable) et puis au milieu de l’été dernier avec quelques premières sorties qui ne nous avaient pas laissés indifférents (il s’est donc écoulé deux saisons avant la nouvelle version).
Le premier article était là : https://leblog.enduranceshop.com/une-oeuvre-dart/
Le second ici : https://leblog.enduranceshop.com/hoka-one-one-torrent-2-pre-test/
La tige
Contrairement à la semelle intermédiaire, la tige de cette seconde version a été repensée. Elle est désormais construite en polyester recyclé (avec du « fil REPREVE® provenant de plastique recyclé » avance la marque). Elle est encore plus respirante que la première version – qui ne souffrait toutefois nullement d’un manque de respirabilité selon nous. Ce n’est donc pas imperméable mais, en hiver, si vous mettez le pied dans une flaque d’eau, au moins ça drainera sévère. C’est déjà ça. Bon point : même si le modèle à globalement l’air bien fin, cette tige n’est pas trop serrée. Elles s’accommodera mieux aux pieds fins à moyens sur les distances plus longues mais sur des distances qui ne dépassent pas 10-15 km, elle ira aussi très bien aux pieds plus larges. #love
La semelle intermédiaire
Comme nous l’avons déjà écrit deux fois dans ce retour de test (y’en a qui suivent, ça fait plaisir), cette semelle n’a pas évolué depuis 2018. Le système cher à Hoka One One du siège baquet fonctionne ici d’autant mieux que la semelle n’est pas une « oversize » mais se rapproche plus de certains modèles de trail running classiques. Vous êtes donc bien plus près du sol mais également bien calé à l’intérieur en cas de grosses accélérations. C’est une chaussure pour aller vite ! Vous ne risquez pas non plus de vous tordre une cheville (en cas de virage relevé par exemple). Ça compte ! D’autre part, notons par conséquent que la semelle est assez ferme. C’est bien sur les distances courses, pour aller vite. Ça peut surprendre si vous êtes un(e) habitué(e) des Hoka One One à l’ancienne ou bien un coureur lourd à la recherche de beaucoup de moelleux dans l’amorti.
La semelle externe
Depuis sa sortie en 2018, ce modèle est partout car cette semelle externe incroyablement accrocheuse fait le job comme personne. Par contre, vu les gros crampons de semelle, n’en attendez pas des merveilles sur le bitume. On sait bien que c’est un modèle de trail running mais ça n’empêche : parfois, ben, t’as pas le choix que de passer par quelques instants de route. Et donc ? Et donc c’est une super chaussure pour terrain gras mais si c’est dur et plat sous le pied, comme en plein été par exemple, on lui préfère une EVO Speedgoat.
EVO Speedgoat ?
Présentation et test ici pour les #sauvages à la mémoire de poissons rouges : https://leblog.enduranceshop.com/sortie-de-levo-speedgoat-by-hoka-one-one/
https://leblog.enduranceshop.com/la-meilleure-hoka-pour-le-trail-de-tous-les-temps/
Conclusion : chaussure très accrocheuse pour aller vite sur 25 km max et rebondir sans crainte. Car dès que vous retomberez sur le sol, vous resterez collé ! Tige plus confortable qu’elle en a l’air. Pas mal ! Une fusée cette chaussure !
Les plus : la fermeté sous le pied pour aller vite, l’accroche, le poids
Les moins : la fermeté sous le pied si ce qui vous plaît c’est d’aller lentement longtemps.
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