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Saucony Peregrine 12. Simple. Pure. Efficace.

13 mars 2022 | Tests Matos

Par la rédaction. Photos : Lacerations, Unsplash

À retenir

Un modèle mythique (genre Hoka Speedgoat, Altra Lone Peak Brooks Cascadia même si elle est dans la droite lignée d’une Catamount,)
Un modèle simple, efficace
Il tient son nom d’un oiseau, un faucon, très rapide
Poids léger : 275g (H) et 234g (F)
Hauteur talon : 26.5 mm
Hauteur métatarses : 22,5 mm
Drop : 4 mm
Prix : 150 euros
La plupart des changements de ce nouveau modèle sont dans la tige
Tige très souple très agréable
Crampons PWRTRAC très accrocheurs
Détail intéressant : petit crochet avant pour la guêtre (mais pourquoi pas à l’arrière aussi dis ?)
Existe en version ST : plus de crampons et 28g en moins que le modèle 11
Saucony Peregrine 12 ST : 289g (H) et 246g (F)

D’abord, il y a le look. Les couleurs. C’est flash. C’est beau (qui a dit qu’elle ressemblait à la Mayfly de Nike, une chaussure étonnante et folle de la série Bowerman, qui ??*). Et puis il y a le poids. 275g pour les hommes et 234g pour les femmes. Pour une chaussure de trail qui va tenir la distance – on y vient – c’est léger. Très. Léger. Mais le plus frappant pour nous, c’est le confort général de ce modèle. C’est même assez fou.  

Saucony Peregrine 12
Saucony Peregrine 12
Saucony Peregrine 12

On vous prévient : on est dans une phase Saucony. On pense Saucony. On dort Saucony. On rêve Saucony. On adore Saucony. Ce n’est pas neuf. Nous avions découvert la marque sur l’Ironman World Championship de Kona, île de Big Island, dans les années 90, quand le triathlon Ironman n’avait pas encore pris l’envol qu’on lui connaît aujourd’hui. La marque était déjà diffusée en Europe mais depuis peu et, franchement, seul les geek purs et durs du running connaissait Saucony. Pour plus d’infos sur la marque et la chaussure Peregrine on vous renvoi là : https://leblog.enduranceshop.com/?s=peregrine

Saucony Peregrine 12
Saucony Peregrine 12
Saucony Peregrine 12
Saucony Peregrine 12

La tige

C’est la grande force de ce modèle. Sa construction est pour le moins minimaliste, tout en vous offrant quelques belles protections : il y a les classiques pare-pierre sur le devant, de légers renforts sur les côtés, mais aussi à l’arrière avec une coque talon des plus rigides. Le système de laçage n’est pas des plus conservateurs. Les lacets livrés avec la chaussure sont plats, souples, bien coupés. Rien à dire, l’ensemble est du vrai bel ouvrage. Ça fonctionne. C’est solide. Mais ça reste léger et accueillant. On note sur la languette un large passe doigts qui sert à replacer la languette pour éviter les frottements. À ce propos, ajoutons que la languette est en soi un modèle du genre : elle est fine, souple mais également douce sur le pied car légèrement rembourrée. Ce qui est intéressant avec elle, c’est qu’elle est rattachée à la semelle intermédiaire et aux rembourrages de collier de cheville. Le résultat, c’est une languette qui joue à fond son rôle de tenue du pied. C’est assez rare pour être noté tant beaucoup d’autres modèles de beaucoup d’autres marques ne sont qu’une fine « peau » qui empêchent les lacets de vous blesser. Pas de ça ici ! Cette Saucony-là, question tige, c’est du haut de gamme.

Saucony Peregrine 12
Saucony Peregrine 12

L’autre point intéressant de cette tige, et nous finirons là-dessus, c’est le design en « filet ». Il court sur tout le pied. C’est non seulement très souple et donc très confortable mais c’est surtout très aéré. Pour le confort du pied à l’intérieur, cependant, les rembourrages ne sont pas monstres. Ce n’est pas gênant car, comme nous le disions plus haut, la chaussure est très (très) souple, très (très) légère. Pour le coureur, c’est de la douceur au pied, une protection légère sur l’extérieur, oui, et donc un modèle qui se place parmi ceux qui vous destine à courir vite, sur terrain relativement entretenus (on ne la mettrait pas sur The Barkley Marathons nous mais bon…). La tige n’est en effet pas aussi tankée que beaucoup de modèles passés de chez Saucony et qui nous avait un peu fait peur sur les capacités de la marque à re-produire enfin un modèle léger capable de vous emmener partout, ou presque. Cette tige représente une vraie belle amélioration par rapport aux versions précédentes.

Saucony Peregrine 12
Saucony Peregrine 12

La semelle intermédiaire

Le PWRRUN, c’est le caoutchouc développé par Saucony. Ce n’est pas nouveau et il fonctionne très bien. C’est une mousse de densité moyenne, ni trop ferme ni trop souple. On ne la voit pas mais il y a sous l’avant-pied une plaque de protection « rock plate ». C’est pour la sécurité et éviter de vous enfoncer des pointes dans le pied mais curieusement ça ne se sent pas en course et donc ne remet pas du tout en jeu l’élégante souplesse de la tige. Cette semelle n’est pas des plus épaisse et limite donc l’utilisation de la chaussure à des distances courtes ou moyennes mais on s’y attendait (plus vous êtes léger et rapide, plus vous allez pouvoir l’emmener sur des longues distances). Ajoutons pour finir que la semelle de propreté est en PWRRUN+ et ajoute encore un brin d’amorti.

Quand les vidéos qu’on vous propose sont en anglais, activez les sous-titres sur YouTube #sauvages !

Saucony Peregrine 12
Saucony Peregrine 12
Saucony Peregrine 12

La semelle externe

L’accroche n’a rien perdu de sa superbe. Là encore c’est « clean ». Le nouveau positionnement des crampons fonctionne très bien. Ces crampons de 5 mm ont une grosse qualité : les plaques de terre ne s’y accrochent pas. Jamais. Cela dit, nous avons testé sous le soleil et dans la poussière, pas sur la glace ou sous la pluie ni dans la boue. Mais leur agressivité nous ont séduit. Clairement.

Saucony Peregrine 12
Saucony Peregrine 12
Saucony Peregrine 12

Conclusion : Encore plus rapide que le modèle précédent, cette nouvelle Peregrine 12 marque un tournant pour ce modèle. On est ravi. Et puis la Peregrine 12 s’adresse vraiment à tout le monde. Peu importe le niveau.

Pour infos, la meilleure « review » de la chaussure Américaine est là : https://www.believeintherun.com/saucony-peregrine-12-performance-review/

Les plus : le confort de la tige, la légèreté, le look (ah ce look !)

Les moins : pas de plaque de carbone. C’est grave ? Non. L’ADN de ce modèle c’est le confort. La tige est fine et c’est donc plus un modèle à porter cet été (d’autant que la semelle intermédiaire en EVA risque de se durcir dans le froid et apporter moins de moelleux. Prudence donc).

*Infos ici : https://www.thedropdate.com/news/nike-mayfly-a-brief-history)

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