
Saucony Switchback ISO Boa® : la vraie surprise des fêtes de fin d’années
Par la rédaction, avec Gaël Couturier. Photos & vidéos © Lacerations, Saucony.
Saucony Switchback ISO Boa®
278g (H) et 249g (F).
Hauteur talon de 22,5 mm (H et F)
Hauteur métatarses de 18,5 mm (H et F)
Drop de 4 mm (H et F)
140€.
Découverte lors d’un trip à Denver, dans le Colorado et au siège de Boa®, la Saucony Switchback ISO est une étonnante chaussure de running au ras du sol mais qui vole haut. Son amorti en EVERUN sous tout le pied fait très très fort et sa semelle externe en PWRTRAC est une des plus accrocheuses du marché. Quant à sa tige, elle se démarque par le formidable outil Boa® qui, pour ceux qui ne connaissent pas, n’est ni plus ni moins que l’avenir certain et à coup sûr de nos lacets à la papa.
La tige
Elle est souple mais suffisamment protectrice. Son talon est surprenant car il est n’est pas « coqué ». C’est tellement plus confortable ! Et pourtant, votre pied ne sort pas de la chaussure. L’effet Boa® est bien bien bluffant. D’abord, une fois qu’on a réalisé le shift dans sa tête, mis à la poubelle l’idée d’avoir des lacets à la papa et validé ce petit joystick de plastique dur qui fait office de système de fermeture, on se retrouve en présence de quelque chose d’aussi efficace que surprenant. Pour l’avoir vraiment testé conjointement avec ces chercheurs américains de l’université de Denver et ceux de la maison Boa®, il faut bien admettre que ça fonctionne sévère. Le système vient du snowboard, s’est développé dans les chaussures de vélo et est désormais embarqué sur de plus en plus de modèles de chaussures de running. Le pied est tenu mais finement, en douceur, et avec une redoutable efficacité et aussi beaucoup de précision.
Franchement on n’était pas persuadé que le système fonctionnerait à pleine vitesse en trail running, dans les virages, dans les descentes, dans la boue ou même dans la poussière sèche, mais comme vous pouvez le voir sur la vidéo en action, ça tient (grave) le choc, et c’est une aide dont on ne peut déjà plus se passer. Le vrai plus du système c’est son efficacité : il se règle rapidement, avant mais aussi pendant la sortie. Ça va plus vite que de défaire et refaire ses lacets. C’est aussi plus précis. Le top. Et l’avenir sans aucun doute.
La semelle intermédiaire
L’EVERUN fait partie de ces nouveaux procédés dont on est dingue parce qu’il fonctionne à mort (la dernière fois qu’on en a parlé c’était là : https://leblog.enduranceshop.com/saucony-xodus-iso-3-une-gaufre-un-tank-une-lumiere/). Ici la couche est répartie sur toute la longueur du pied, ce qui permet à tous d’en bénéficier – que vous attaquiez plutôt par le talon ou le médio-pied. L’autre avantage de l’EVERUN c’est qu’il est tellement amortissant et dynamique que vous n’avez pas besoin d’une grosse couche sous le pied pour vous protéger. Alors si ce modèle Switchback ISO n’est peut-être pas pour les coureurs lourds ou les très longues distances, il fera des merveilles sur les sentiers techniques et les courses rapides.
La semelle externe
Là encore, Saucony a tout bon. Cette semelle est une des plus accrocheuses que l’on connaisse. C’est d’autant plus étonnant que ses crampons en forme de V destinés à venir griffer le sol ne sont à priori pas bien grands. À bien y regarder, toutefois, on réalise que la semelle est aussi trouée que du gruyère et que le but est clair : gagner en poids et en accroche. Là encore, c’est un sans faute. #çafonctionne. #onestfan
Conclusion
Un brin minimaliste avec son drop de 4 mm, cette chaussure est faite pour aller vite sur les terrains cassants. Elle est aussi très technique, très moderne. Son système Boa® c’est une vraie cerise sur le gâteau. L’essayer c’est l’adopter comme dirait l’autre.
Les plus : La tige, la semelle intermédiaire, la semelle externe et le système Boa®. On a rarement vu mieux dans moins de 280g.
Les moins : euh….pas simple. Vraiment. Bon. OK. Le prix ?
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