Sébastien Nain et le COVID-19

Sébastien Nain est un habitué du titre « premier français ». Il avait d’abord terminé premier français du Marathon Des Sables. C’était en 2010, certainement sa plus grosse performance et pour nous le début d’une amitié. Ancien du team Vibram, le garçon a ensuite, un temps, parcouru le monde pour participer aux plus belles courses, de la Hong Kong 100 en 2015 (1er français) au Grand to Grand en plein dans le Grand Canyon l’année d’après (1er français encore) en passant par le Grand Raid des Pyrénées en 2011 (1er français toujours), la Speedgoat chère à ce diable de Karl Meltzer en 2013 (1er français 1er français 1er français). Dans cette interview, Séb parle de sa situation, sa femme est coincée à Paris et lui à Aix-en-Provence, de son passé de sportif et du recul qu’il a aujourd’hui sur le milieu, en pleine crise du Coronavirus. Encore blessé après une grave chute à vélo qui s’est produite il y a plus d’un an (une voiture n’a pas marqué l’arrêt à un stop), il est aussi plus philosophe que beaucoup d’entre nous sur les réalités du confinement.

Bref, comme avec chacun de nos interviewés, c’est une petite leçon de zénitude donnée par un connaisseur du milieu qui a eu le temps, après de belles années sportives à un niveau que seuls quelques rares privilégiés atteignent, de prendre un recul nécessaire et même salvateur. Petit bonus : quels sont les points positifs à retenir de cette épidémie ? Il a sa petite idée le gredin.

Petite pensée pour sa femme, au passage donc, Alexandra, belle performeuse elle aussi. #bigisousgirl