
Test On Cloudflyer : la chaussure qu’il fallait sur les 100 km de Millau
Par la rédaction. Photos © On, Lacerations
280g (H) et 209g (F).
Drop de 7 mm
170€.
Pour démarrer, rappelons les chiffres de la version précédente : poids de 260 g pour le modèle homme et 212 g pour la version féminine. Une hauteur talon de 32,4 mm et métatarses de 21,6 mm et un drop de 10.8 mm chez les hommes. Pour les femmes, la hauteur talon était de 30,9 mm, sous les métatarses il y avait 20,3 mm et le drop était donc de 10,6 mm. Au final, la chaussure offrait un amorti assez ferme tout du long ainsi qu’une souplesse toute relative. En somme, la chaussure était nerveuse et beaucoup plus faite pour aller vite que longtemps et dans le confort. C’était la version deux et la nouvelle version que nous avons eue entre les mains et les pieds est bien bien différente. La marque nous avait prévenus : « La troisième version de la Cloudflyer, notre paire stabilité, a été complètement revue avec une nouvelle mousse, des pods redessinés et un nouveau shape ». Bon, voici maintenant ce que mettait en avant la marque :
– Destinée aux sorties longues
– Chaussure de stabilité
– Zone de contact au sol plus grande pour la mousse Helion™
– 12 Cloud répartis dans la semelle CloudTec®
– Surface plus large à l’avant du pied qui disperse le poids de l’impact
– Speedboard™ pour le retour d’énergie et une meilleure propulsion vers l’avant
– Languette et collier de cheville flexibles et doux
Nous, on confirme. La chaussure est idéale pour les longues distances car elle offre un confort rare. Revue de détails.
La tige
Sur la tige, nous n’avons que des compliments à faire : étonnament respirante car finalement assez épaisse, très (mais alors très très) confortable. Ce que la marque avance sur la languette et le talon est vrai : tout cela est vraiment très au point. Bravo. Et puis quelle belle largeur de pied ! Sur les longues distances, pas de problème ! Votre pied peut gonfler (un peu), vous serez toujours agréablement maintenu, sans frottement, sans points de pression. À voir si les pieds fins n’y seront pas trop au large toutefois. À vérifier en magasin.
La semelle intermédiaire
D’abord, la mousse. Celle que met ici en avant le fabricant suisse sur cette chaussure est nouvelle et plus résiliente. C’est la fameuse mousse Helion™. Cette mousse est amortissante et résiliente. C’est ce qu’on lui demande. Normal. Et elle fait parfaitement le job. Mais vraiment, pour nous, le plus important dans cette semelle c’est ces deux choses : le design en fourche et le talon en mousse plus dur qui certes amortit mais joue sur la stabilité, avec l’aide de la plaque Speedboard™ bien entendu (mais ça c’est comme d’habitude). Après, on peut venir discuter de la façon dont sont positionnés les Clouds : ils aident à conserver le pied bien dans l’axe et évitent qu’il vienne s’écraser vers l’intérieur. Au final, peu importe que vous attaquiez le sol par le talon ou le médio-pied, la chaussure vous procurera assez d’amorti pour aller loin, très loin.
La semelle externe
Légère fragilité sur les Clouds qui ne sont pas protégés par le grip de couleur orangé mais rien de très grave. Nous ne l’avons toutefois pas testée sur route mouillée. Cela dit, on fait quand même confiance à On pour avoir réalisé une semelle passe-partout.
Conclusion : très (très) confortable et pour faire un peu toutes les distances, sans aller trop trop vite, mais toujours dans le confort. Pour nous, c’est la chaussure idéale pour faire de (très) longues distances.
Les plus : le confort et l’accessibilité de ce modèle. Vous la chaussez, vous êtes tout de suite très bien dedans. Vous partez courir, rien ne change : vous êtes toujours aussi bien, peu importe les km et les heures qui s’allongent.
Les moins : le prix et le chaussant qui nous a semblé bien larges (on a adoré nous mais vous ?)
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