Tokyo : marathon virtuel malin avec Asics et 600 dossard à gagner

1 mars 2021 | Évènements

Par la rédaction, avec Gaël Couturier et Julie Crutchfield Brown. Photos © Unsplash

Encore une belle occasion de faire une course virtuelle. Bon, les inscriptions pour ce pré-marathon de Tokyo, prochaine ville olympique, sont malheureusement terminées mais le principe est encore une fois excellent. Et puis, pour ceux qui en rêve et en ont les moyens, le vrai marathon de Tokyo, notez que la course aura lieu en octobre : le dimanche 17 octobre, si le COVID le permet bien sûr.

Tokyo : marathon virtuel malin avec Asics et 600 dossard à gagner

Après Hong Kong et la Vibram Hong Kong 100 (ici : https://leblog.enduranceshop.com/les-courses-virtuelles-quelle-lecons-a-retenir/), c’est donc au tour des Japonais de nous faire la leçon sur ce qu’il faudrait faire en France pour nos courses préférées. À quand un marathon de Paris virtuel ? À quand un Nice-Cannes virtuel ? À quand un marathon du Médoc en virtuel ? Ça serait rigolo. On peut toujours rêver.

Le principe mis en place par les organisateurs du marathon de Tokyo est simple : pour faire la promo de leur event du mois d’octobre (et indirectement la promo de la destination Japon pour les prochain JO de cet été), ils organisent un marathon virtuel à réaliser en une ou plusieurs fois dans la fenêtre de cette semaine : du lundi 1er mars 7h du matin au dimanche 7 mars 5h du soir, heure de Tokyo (+8h par rapport à la France). Vous pouvez faire les 42,195 km en une fois, ou en autant de fois que vous le souhaitez, en cumulant votre chrono donc, le jour, mais aussi la nuit. Et pourquoi pas ? Vos résultats sont à uploader sur l’application Asics dédiée au running, disponible partout dans le monde et nommée Runkeeper™. C’est simple, efficace, engageant. Ça vous motive, vous pousse à vous dépasser, vous donne envie de courir et de participer avec d’autres coureurs autour du monde à quelque chose de plus grand que vous-même. Une belle idée et une belle mise en place d’autant que l’inscription était vraiment accessible (1,500 yen c’est à dire environs 11€ pour faire ce marathon) et vous qualifiait d’office pour un des 600 dossards qui seront offerts pour aller faire le vrai marathon du dimanche 17 octobre prochain. Les organisateurs japonais vous demandant juste de jouer le jeu en imprimant votre dossard sur papier et prendre des photos avec quand vous courrez pour les diffuser sur vos réseaux sociaux et faire le buzz partout dans le monde. Malin. Pour les organisateurs français en mal d’inspiration, les infos étaient là : https://www.marathon.tokyo/en/events/rttm/

Pour les plus nostalgiques d’entre nous, voici ce qui s’est passé il y a un an, le 1er mars 2020, quand seuls 200 athlètes élites avaient pris le départ de la course, et près de 38 000 coureurs amateur avaient été empêché de courir. L’un de nous y était et n’avait donc pas pu participer à la course. #tristesse. Seuls 72 000 spectateurs avaient alors assisté à la course. C’est un chiffre ridicule dans un pays qui vénère le running longue distance et qui avait su attiré environs de 690 000 spectateur en 2019. Malgré cela, les chronos avaient été affolant : 2 heures, 4 minutes, 15 secondes pour le vainqueur Birhanu Legese (il avait déjà gagné en 2019, à 24 ans), suivi du Belge Bashir Abdi (2:04:49) et de l’Éthiopien , edging Sisay Lemma à deux secondes. Chez les filles, c’est l’israëlienne Lona Chemtai Salpeter qui s’était imposée en 2:17:45 devant l’Éthiopienne Birhane Dibaba à 50 secondes derrière. Enfin, Sutume Asefa Kebede, une autre Éthiopienne terminait 3ème en 2:20:30.