
V3pro de Suprabeam®. Le test final.
Par la rédaction. Photos © Lacerations
Suprabeam® nous en parlions en mars, au sortir de l’hiver. La marque Danoise ne nous décevait pas avec ce modèle haut de gamme et puissant, dans tous les sens du terme : puissant en faisceau (1000 lumens max), puissant en autonomie de batterie – jusqu’à 225h ! Phénoménal.
Notre premier retour sur le produit était là : https://leblog.enduranceshop.com/v3pro-le-grand-retour-de-suprabeam/
Commençons par rappeler ce que nous dit le constructeur et que nous avons pu vérifier
– Trois intensité de lumière : 1000 lumens max (3h d’autonomie), 180 lumens (8h d’autonomie) et 300 lumens (entre 5h30 et 225h).
Notre avis : le mode en 1000 lumens est sur-puissant. C’est juste phénoménal et bien utile pour passer les passages où vous êtes isolé, fatigué, un peu appeuré. Lorsqu’il y a à nouveau du monde autour de vous alors on vous conseille de repasser en mode 180 lumens, voire en dessous. De toute façon, en laissant votre doigt appuyé sur l’interrupteur vous pouvez choisir vous-même l’intensité lumineuse qui vous correspond le mieux. Enfin, notez que 1000 lumens quand vous avez un obstacle devant vous, des rochers à escalader, un passage délicat à négocier en montée, le faisceau est tellement puissant qu’il va vous revenir légèrement dans la figure. Il vous suffit alors de baisser d’un ton l’intensité lumineuse.
– Portée max : 245 m
Notre avis : Là encore, vous n’avez généralement pas besoin d’éclairer si loin en course mais à l’entraînement, lorsque vous vous retrouvez seul, c’est une arme redoutable qui vous apporte le réconfort et la sécurité. Quand on y a goûté, c’est difficile de s’en passer.
– Poids : 184g
Notre avis : Oui, là, c’est sûr que le bas blesse un peu. Bon, on ne peut pas tout avoir et croyez-nous, même si bien sûr un petit régime amaigrissant ne lui ferait pas de mal, ce n’est pas si gênant que cela. Nous l’avons porté sur des scéance de 3-4h d’affilé dans la nuit noire et on finit bien par l’oublier et ne se concentrer que sur les qualités d’éclairage apportées. Toutefois il est possible de détacher la batterie du système de sangles
– Angle du faisceau d’éclairage : entre 10° et 70°
Notre avis : C’est très pratique. Plutôt que de tourner la bague à droite ou à gauche, il suffit de tirer dessus ou de la repousser vers l’arrière, à la manière d’un zoom d’appareil photo. C’est malin et ça fonctionne au poil !
– Angle d’inclinaison de la lampe : entre 0° et 85° (vers le bas)
Notre avis : Oui, alors là…ça fonctionne. Ça fonctionne bien sauf que pour attraper la partie de la lampe à incliner quand vous l’avez sur la tête, pour une raison qu’on ignore, ça ne fonctionne pas top top top…. Ça ne s’enclenche pas, ça reste bloqué, c’est pas hyper ergonomique comme système. Bon, à force de porter la lampe, on finit par s’y faire mais disons qu’on aurait aimé que ça soit plus simple, plus fluide.
– Batterie rechargeable par cable USB
Notre avis : classique. Le plus est, comme expliqué plus haut, que vous pouvez remplacer le cable existant qui est un peu court, par un cable plus long qui va vous permettre de déporter la batterie dans votre sac à dos. Le cable n’est toutefois pas vendu avec.
– Résistante à l’eau (IP X4)
Notre avis : On a pas été nagé avec et on ne s’est pas pris la pluie non plus. Mais bon. Pas de raison de ne pas faire confiance au fabriquant.
– Mode « lock » qui permet de bloquer la lampe éteinte pour éviter qu’elle ne s’allume seule dans le sac à dos ou dans une poche
Notre avis : Ça fonctionne et c’est bien pratique pour 1) ne pas user la batterie pour rien et 2) ne pas brûler la toile de votre sac à dos. Ça nous est arrivé par le passé avec une autre lampe sur une épreuve. Toutefois, notons que le bouton marche/arrêt est placé sur le dessous de la lampe et non sur le dessus. Là encore, ce n’est pas une mauvaise chose en soi mais ça demande un peu d’adaptation.
Conclusion : un produit excellent pour les longues distances où sa puissance et son autonomie seront vos principales alliées.
Les plus : la qualité, la robustesse, la puissance, l’autonomie.
Les moins : le poids, l’ergonomie de la partie supérieure qui demande un petit temps d’adaptation
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